jeudi 25 décembre 2008

Le passé de Fazil



Le baron Fazil Hierosfrang de Didielne est né le 27 de closeporte 561 AC, dans la baronnie de Didielne, comté d' Urnst en Flannesse. Sa famille est issue d'une longue lignée aristocrate, détentrice d'une baronnie seigneuriale depuis près de cent cinquante ans.
Puîné d'un frère ainé, Ranton, et ainé d'un autre frère, Silash et d'une soeur cadette, Ysandrella, Fazil a reçu très tôt une rigoureuse éducation. Il est envoyé dès l'âge de treize ans à l'université grise de la cité franche de Faucongris. C'est à l'intérieur des murs de ce vénérable institut que Fazil fait ses humanités : il apprend à parler, lire et écrire le Rhopan et l'elfe; il étudie l'Histoire et les folklores de l'Est de la Flannesse; se penche sur la Littérature classique flannessienne. On lui inculque, de même quelques rudiments en mathématiques et en astronomie.
Parallèlement à ces études, le baron de Didielne lui fait suivre une éducation sportive et martiale poussée. Il suit un entraînement intensif dans le maniement des armes et, rapidement, se spécialise à la rapière. En effet, durant toute son adolescence, il suit les préceptes d'un maître d'armes nyrondien qui a écrit plusieurs traités sur une nouvelle discipline martiale. Celle-ci se fonde sur le maniement théorisé et concret d'une arme plus légère et à la lame plus longue qui permet de frapper d'estoc et de taille. Pendant six ans, Johannes kristof apprend à Fazil, la diversité et l'éventail tactique des coups possibles alliés à un déplacement maîtrisé dans l'espace du combat.

A sa majorité, sa famille lui commande deux armes chez le meilleur armurier de Flanesse, maître Eckart de Faucongris. Ces lames portent toutes deux, les armoiries et la devise de la famille Hierosfrang : un soleil floral d'or à seize branches-rayons et la sentence "Ne t'obscurcie que pour mieux brûler".

Lorsqu'en 583 AC, la guerre éclate entre le comté d'Urnst et la théocratie d'Arbonne, la famille Hierosfrang est immédiatement sollicitée et mise à contribution. La baronnie lève ses troupes et porte le combat au nord. La première année du conflit se solde par plusieurs défaites cuisantes du comté d'Urnst dont les troupes se voient obligées de battre retraite sur plusieurs fronts.
La baronnie de Didieldne est elle-même annexée. Pour s'être refusée à se convertir aux croyances arbonnaises, la famille de Fazil (père, mère et soeur) est massacrée par des paladins de l'église lors d'un rituel expiatoire au dieu Pholtus, dieu de la Lumière aveuglante, de la Résolution, de la Loi, de l'Ordre et de l'Inflexibilité.
Seul son oncle Fierfang parvient à s'extraire de sa demeure et fuir pour Radigast. Ses deux frères meurent au combat en 584 et 585 AC.
La guerre fait rage jusqu'en 588 AC.
Alors que Fazil est commandant d'une brigade mobile chargée de harceler l'ennemi derrière ses lignes, il fait la connaissance de deux individus avec lesquels il lie une forte amitié voire une fraternité dans les armes.
Lorsque s'achève la guerre contre la théocratie d'Arbonne, une guerre civile de succession embrase le comté d'Urnst. Fazil et ses amis continuent, un temps, de servir la famille Gélor. Cependant, suite aux rumeurs qui sont chuchotées dans le comté et face aux exactions barbares dont on l'accuse d'être l'instigatrice, ils rompent leur serment. On dit d'ailleurs que ce n'est plus vraiment cette famille qui dirige...
Le comté, exsangue, en proie à la violence et aux épidémies, se révèle être surtout pourri jusque dans ses tréfonds. Il est temps de fuir cette terre où l'avenir n'existe plus.

3 commentaires:

kYk a dit…

Sacré background ce Fazil.

Mais je me demandai: où a t'il eu cette cicatrice?

adraste a dit…

C'est vrai Kyk, j'ai oublié ce détail qui n'en est peut-être pas vraiment un.

Castaguir a dit…

Oh oui, fuyons cette terre. Je frétille d'impatience l'oeil humide.
Merci maître.